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FREDERIC SEAUX animera le « Café littéraire Â»

Créateur et responsable des éditions Cogito, chroniqueur littéraire sur RCF Haute Normandie

dans l'émission « A livre ouvert Â» et correspondant de presse.

 

14H 30 Dorothée PIATEK

 

Ecriture, échange et dialogue.

Son livre « L'horizon bleu Â» nous conduit au cÅ“ur de la guerre 1914 – 1918. L'auteur nous propose les échanges de lettres entre Pierre et Élisabeth. Pierre est parti au front lors de cet été 1914. Elisabeth reprend l'école où ils enseignent tous les deux. Cette correspondance révèlent les visages de la guerre au front mais aussi « Ã  l'arrière Â». Elisabeth a les yeux ouverts sur les souffrances, les douleurs humaines, les peurs des hommes, ceux qui tombent blessés, ceux qui sombrent dans la folie, ceux qui vivent dans la boue, le sang, le froid. Pierre découvre les réalités des femmes qui affrontent, seules, les responsabilités des enfants, des familles, des métiers,. On y perçoit se former les nouveaux équilibres des couples.Les ferments de la libération de la femme. 

L'écriture traduit-elle les prises de conscience ou y conduit-elle ? 

 

15h 00  Antoine LAURAIN 

 

L’imprévu est-il le point de départ de toute fiction romanesque ?

Succès en librairie et prochainement adapté pour la télévision, « Le chapeau de Mitterrand Â» d'Antoine Laurain conte l'histoire d'un homme ordinaire qui dîne en solitaire dans une brasserie quand un illustre convive s'installe à la table voisine : François Mitterrand. Son repas achevé, le Président oublie son chapeau que notre français moyen décide de s'approprier en souvenir. Ce talisman transforme le destin de ce petit employé jusqu'à ce qu'il l'égare à son tour. Dans son nouveau roman, « La femme au carnet rouge Â», une jeune femme se fait dérober son sac à main en rentrant chez elle le soir. Le lendemain, un homme le trouve, dans la rue, abandonné . A partir de ce moment, un jeu de piste se met en place. Va-t-il bouleverser des  vies ?

Que pense l'auteur des hasards et des imprévus ? Sont-ils une matière essentielle de la fiction ? Les choses de la vie font-elles éclore les bourgeons de l’écriture ?

 

15h 50  Scholastique MUKASONGA – Prix Renaudot 2012 -

 

L'écriture est elle un chemin pour témoigner ? pour comprendre ce que nous sommes ?

Elle connait, dès l'enfance, la violence et les humiliations des conflits politiques qui agitent le Rwanda. En 1994, 37 membres de sa famille sont massacrés lors du génocide des Tutsi. Ses deux premiers livres autobiographiques, Inyenzi ou les Cafards (2006) et « La femme aux pieds nus Â» (2008) sont comme elle l'écrit : « le tombeau de papier que je devais élever pour les miens et tous ceux qui gisent anonymes dans les ossuaires et les fosses communes, c'est le linceul dont je n'ai pu recouvrir le corps de ma mère Â». Après un recueil de nouvelles, « L'Iguifou Â» (2010), son premier roman : « Notre-Dame du Nil Â» (prix Renaudot – 2012) nous transporte dans les années 70 au sein d'un lycée de jeunes  filles perché à 2500 m. d'altitude, non loin d'une présumée source du Nil. Dans ce huis-clos s'exaspèrent les rivalités et les haines qui finissent par se déchainer en violences qui conduiront, vingt ans plus tard, au génocide des Tutsi. 

La fiction qui se fonde évidemment ici sur des éléments biographiques élargit le témoignage à l'universel et propose une sorte de miroir révélateur de ce qui peut habiter tout homme. 

 

16h 30  Gonzague SAINT BRIS - Prix Interallié 2002 -

 

L'écriture est-elle libératrice ?

L'auteur nous propose un échange sur son dernier livre : « Sade, l'ange de l'ombre Â». Sans jamais rien éluder des aspects les plus choquants et dérangeants de son Å“uvre ou de ses obsessions les plus viscérales, Gonzague Saint Bris va plus loin. Il explore les relations du Marquis avec les femmes de sa vie, ses enfants, le monde de la monarchie, de la Révolution et de l'Empire. Apparait un hommes singulier, d'un courage intellectuel hors norme et d'une liberté confondante. Emprisonné pendant les deux tiers de son existence, Donatien Alphonse François de Sade est l'Ange de l’ombre de la littérature française. Après 45 ans de libération des mÅ“urs, notre époque est totalement sous le signe de Sade, marquée  de son empreinte brûlante et indélébile. 

L'écriture est-elle libératrice ? Pour se libérer des chaines intérieures ? Pour se libérer des pesanteurs qui paralysent l’épanouissement ? Pour libérer des formes des différentes oppressions ?

 

17h 10  Elisabeth COQUART et Philippe HUET

 

Y - a- il une éthique de l'écriture ? Peut-on tout écrire ?

Elisabeth Coquart fut responsable d'édition à Paris-Normandie. Son mari a été grand reporter et  rédacteur en chef adjoint pour le même quotidien. Ils sont « entrés en littérature comme ils sont entrés dans le journalisme Â» comme ils le disent. Ils écrivent l'un et l'autre mais aussi à quatre mains. Les voici pour parler à deux voix. Tous les deux ont imaginé des fictions tout en les confrontant à la réalité avec l'exigence de l'esprit d'enquête. 

Tous les deux se sont toujours posé la question : Peut-on tout dire ? Doit-on tout dire ? L’éthique est une des questions essentielles du journalisme et de tous les médias. Plus encore aujourd'hui qu'hier. Les auteurs s'interrogent aussi : quelles sont les formes de l'autocensure ? Peut-on parler de limites ? Si oui, lesquelles et pourquoi ?

 

 

Café Littéraire

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